Mercedes-Benz EQC

Sur la bonne voie. 

Beaucoup d’attente, c’est le leitmotiv autour des voitures électriques, mais lorsque Mercedes annoncent qu’ils vont, eux aussi, faire leur SUV électrique alors les attentes sont encores plus grandes et plus nombreuses. Mais le EQC tient-il ses promesses ? 

Extérieur : Nouveau classique 

De l’extérieur, on voit de suite la patte Mercedes, l’étoile trône fièrement au milieu de la calandre, classique. Véhicule électrique ne rime pas avec révolution stylistique chez Mercedes. L’avant apporte tout de même son lot de nouveautés en matière de design notamment avec les optiques et la barre de LED créant une jonction entre ces derniers. Le profil reçoit de fausses sorties d’air, très en vogue ces derniers temps chez les constructeurs, avec des badges EQC en bleu. Il est intéressant de voir la police de caractère utilisée par Mercedes pour son EQC. Cette dernières est très ronde d’une couleur bleu électrique, là où par exemple, Audi utilise une police de caractère beaucoup plus carré et typé sérieuse avec son E-Tron. L’arrière suit les tendances actuelles avec un bandeau lumineux joignant, lui aussi, les deux optiques arrières. Ce n’est pas forcément très original mais c’est très réussi et cela donne fière allure la nuit tombée. De surcroît notre modèle d’essai est une Edition 1886 avec des jantes spécifiques à 5 branches de 20 pouces et un gris sobrement nommé : High Tech Silver Metallic. Les nuances de ce dernier sont très semblables au Argent iridium disponible aussi chez la marque à l’étoile. 

Vivre avec le EQC c’est être acteur du changement et c’est ce démarquer dans le flot de la circulation. 

Le profil raffiné du Mercedes EQC.

Interieur : Recette bien élaborée

L’intérieur conserve le design classique de Mercedes.

L’intérieur garde aussi l’esprit Mercedes dans bien des détails. Premièrement l’EQC s’équipe, sans surprise, des deux écrans, presque traditionnels des Mercedes modernes, l’un pour le combiné d’instrument et l’autre pour le GPS. Ces derniers bénéficient du système inauguré sur la Classe A à savoir le MBUX (pour Mercedes-Benz User Experience). Très intuitif sur la partie GPS, il l’est moins sur la partie combiné d’instrument tant le champ des options est personnalisable. Ainsi, souvent on se retrouve perdu au milieu de tous ces menus. Ceci n’est pas un problème fondamental lorsque vous êtes stationnés mais le devient un peu plus lorsque le véhicule est en mouvement. L’affichage tête haute fait partie de l’équipement de série, il est précis et a l’une des meilleurs définition et projection que nous ayons testé, mais dommage qu’il ne soit pas plus personnalisable afin d’afficher plus d’informations et libérer le potentiel de cet outil. Les commandes de première nécessité (climatisation, feux de détresse…) et les boutons de raccourci sont ceux que l’on retrouve dans une Classe C ou une Classe E, ce qui n’est pas une mauvaise affiliation. Ils sont solides et semblent très bien usinés. La console centrale donne droit à deux rangement, un vide-poches classique comme sur la Classe C, ici le résultat est plus mitigé, certes ce vide-poches comporte un chargeur sans-fil mais il est très compliqué à atteindre et l’abattant afin de refermer ce dernier n’est pas de bonne facture. Constat inverse pour le grand rangement de l’accoudoir central, type papillon qui est profond et dont les mécanismes de fermetures ont un touché beaucoup plus qualitatif. 

Les sièges sont enveloppant et très confortables, ils bénéficient des inscriptions 1886 sur le haut du siège. L’Edition 1886 donne accès à un intérieur avec de jolie finitions mélangeant un cuir Bleu Artico sur l’extérieur des sièges et du Dinamica (Alcantara) sur les inserts du milieu. Ce cuir couleur Navy continu sur les portières et offre un réel cachet à l’habitacle de ce EQC. De surcroît, les lamelles d’aluminium utilisées sur la portière sont du plus bel effet et donne un mélange des matières très intéressant. 

Magnifique mélange de matériaux sur l’EQC.

Moteur / Autonomie : Un bon début 

L’EQC est livré avec ce cable acceptant une recharge jusqu’à 7,4Kw.

Le moteur développe 408 chevaux délivrés aux quatre roue, en réalité le EQC est une traction et devient une 4 roues motrices soit lors d’une vive mise en mouvement soit lorsque l’adhérence est faible. L’EQC loge ses batteries sous le plancher des passagers et ces dernières acceptent une recharge jusqu’à 110 Kw vous permettant ainsi de recharger la batterie jusqu’à 100% en 1h22. Vous pouvez aussi brancher votre EQC sur une prise secteur de votre domicile ou parking mais la recharge prendra 46h40… En installant un boitier mural la durée tombe à 10h40 avec une puissance maximale acceptée par le véhicule de 7,4 Kw (données Mercedes-Benz). Dans les menus du MBUX vous pourrez changer quelques paramètres concernant la charge comme le niveau maximale de recharge de la batterie afin de préserver la durée de vie de celle-ci ou la puissance maximale. La marque allemande annonce une autonomie de 374 kilomètres, durant notre essai et avec 100% de charge l’EQC nous estimait 280 kilomètres d’autonomie, là où une Zoe à l’esprit urbain dépasse désormais allègrement la barre des 350 kilomètres. Pour autant les estimations données par la voiture sont réalistes à tous points de vue, permettant de bien gérer ces trajets quotidien ou plus long. 

L’EQC se révèle ainsi être une très bonne voiture pour des trajets pendulaires, il sera aussi a son aise en terme de comportement sur autoroute.

Le compartiment de charge du EQC.

Sensation et conduite : Étonnant 

Le EQC est beaucoup plus axé confort que sport et c’est un parti pris réussit, le EQC est très confortable même monté sur des jantes de 20 pouces. La suspension est très agréable même en mode sport. Pour autant les mouvements de caisses auraient pu être mieux contenu a allure plus soutenue, que cela soit en mode confort ou sport. l’EQC a tendance à s’écraser de l’avant lors d’un passage sur un ralentisseur ou d’un freinage. En parlant du freinage, ce dernier est un point faible du SUV germanique, il manque de mordant à l’attaque de la pédale et pendant toute sa course jusqu’à l’arrêt du véhicule, et ceci ce ressent aussi en zone urbaine congestionnée. Pour autant le freins moteur est bien calibré et modulable selon 5 modes via les palettes sur le volant. Les 5 modes se choisissent via les palettes “+” et “-”. Vous démarrez automatiquement en mode normale ou “0”, en appuyant sur “+” vous donnez plus de “roue libre” à la voiture. En appuyant sur “-” le frein moteur se met a fonctionner plus fortement et à regénérer plus d’énergie. En appuyant sur le “-” une seconde fois vous passerez en mode “–” qui active la régénération d’énergie la plus forte possible et en maintenant cette même palette vous passerez en mode “AUTO”.  Le EQC choie ses passagers avec 5 modes de conduites : Comfort, Sport, Individual, Eco et Maximum Range. Maximum Range paramètre la voiture sur sa cartographie le plus économique en énergie et individual permet de paramétrer à sa guise le comportement de la voiture sur plusieurs poste de réglage. L’EQC se révèle ainsi être une très bonne voiture pour des trajets pendulaires, il sera aussi a son aise en terme de comportement sur autoroute. Malgré 2,4 tonnes sur la balance l’EQC pourra aussi sillonner les petites départementales grâce à une gestion très intelligente des amortisseurs. 

L’EQC est plus axé confort que sport et c’est un parti prix réussit.

La face avant du EQC avec ses inserts noir laqués.

Vivre avec le EQC :

LEQC se rechargeant à la borne Belib’ à Sèvres-Babylone

L’EQC est un SUV aux dimensions moyennes, mais ce dernier affiche tout de même  4,76 mètres en longueur ; 1,62 en hauteur et 2 mètres en largeur avec le rétroviseurs. Durant les trajets quotidien l’agrément d’un moteur électrique est indéniable et semble totalement convenir pour les requis d’une utilisation urbaine. Pour autant recharger l’EQC en Ile de France n’est pas une mince à faire, dans un premier temps la plupart des bornes se trouvent dans Paris intra muros, dans un second temps trouver une borne qui marche, qui est compatible et ou aucune voiture thermique n’a décidé de s’y garer relève de l’exploit. Même si l’EQC embarque une carte avec tous les chargeurs à proximité cette dernière n’est pas fiable suite notamment à la disparition des Autolib’ et des nombreuses stations qui ont fermés par la suite. Nous nous sommes alors fié à Belib’ qui continu de déployer ses infrastructures dans la capitale. Même si le résultat semble en progression nous nous sommes tout de même retrouvés à 2 heure du matin avec 4 kilomètres d’autonomie forcé de brancher l’EQC sur une prise secteur de notre domicile afin de rallier le lendemain une borne de recharge dans Paris. Pour autant, vivre avec le EQC c’est être acteur du changement et c’est ce démarquer dans le flot de la circulation. 
C

Note, mention et conclusion

Note : 76/100

Extérieur – 16/20

Intérieur – 15/20

Moteur – 15/20

Dynamisme & Sensations – 13/20

Confort & Praticité – 17/20

L’EQC c’est vivre avec son temps, bien que pas révolutionnaire c’est un très bon compromis chez Mercedes et chez les SUV premium en général. Son tarif est peut-être très (ou trop) élitiste (à partir de 78 000€) mais vous aurez l’assurance d’être l’un des pionniers du véhicule de demain. 

Merci à Mercedes-Benz France et à son service presse.

Liens :

Mercedes-Benz France : www.mercedes-benz.fr

Mercedes gamme électrique EQC : https://www.mercedes-benz.fr/passengercars/mercedes-benz-cars/e-mobility/vehicles/eqc.module.htmlh

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